Le but d'écrire un blog est de vous partager mes pensées,états d'âmes,ma vie, mes peurs trop nombreuse,sans gêne n'y honte.Il y a un trop plein caché au fond de moi qui m'empoisonne litéralement , afin aussi de laisser une trace de mon existance a mes enfants et petits enfants.Pas facile de dévoiler tout ce qui a été caché ,enfouis au plus profond de sois.Dans la pièce flotte de la musique clasique ce qui permet de me calmer car je suis terriblement nerveuse de raconter qui je suis réelement.

Femme passionnée,intence,démonstrative,active et cinquante ans,l'âge ou je me dois de réaliser mes rêves,et dieu sait comme il sont nombreux mes rêves,j'ai toujours été une éternel rêveuse,c'est peut-être pour cela que je suis parvenue a survive et a faire comme si tout était normal .

C'est donc a cinquante ans un 22 décembre que les m'annoncent que je suis atteinte de la sclérose en plaques,mais non c'est impossible pas moi,pas maintenant vous ne pouvez pas me faire ça,qu'est ce qui vous prend de venir faire tout basculé,je ne mérite pas ça,que vous ai-je fais moi.Pourtant c'est bien vrai le verdict est tombé ainsi que la peine d'emprisonnement, car mon corps est en prison c'est madame cette saloppe de maladie qui décide tout pour moi ,c'est elle qui est maître de moi .C'est elle qui décide si un matin je peux me lever,décide si j'ai la force de recevoir de la visite,d'aller faire une promenade,elle décide même si j'aurai la force de me laver.Elle a prit ma vie en otage,me prive de mes jambes et si quelques fois j'arrive a l'oublier elle se fait ressentir en m'offrant des douleurs a me torde.

Certaine personne disent que l'on choisis sa vie et ses épreuves car nous avons une mission à accomplir sur cette terre,j'ai bien peur de ne pas avoir encore compris la mienne.Étant une personne intence dans la vie je le suis aussi dans la maladie,il aurait été possible que comme certaine personne qui ont cette maudite maladie de ressentir que quelques symtômes,non nous sommes intence ou pas je ne fais jamais rien a moitié même dans la maladie.J'en ai plus qu'assez de jouer les forte de dire que tout va bien comme si j'étais Jennifer dans le film LOVE STORY.Je suis faible et fragile,c'est la première fois de ma vie que j'apprend a haïr.Je déteste cette maladie et ce qu'elle a fais de moi.

J'ai peur tellement peur de tout perdre,d'être abandonné,combien de temps mes enfants comprendront-ils que je ne peux pas être là pour la fête de mon petit-fils car je suis trop fatigué,que je ne les voient que rarement parceque je n'en ai plus la force. Combien de temps mon amoureux comprendra t-il que le soir a son retour que la femme qui l'acceuil est tout croche,avec un oeil au beurre noire de nouveaux bleus car elle est encore tombé,ou qu'elle n'a rien foutue de sa journée excepter dormir.Un jour tout ce beau monde,mon monde m'abandonneront . Moi qui ai toujours eu peur du rejet, c'est probablement pourquoi je m'étais donné le rôle de sauveuse je voulais sauver le monde de cette façon ont m'aimerait qu'elle triste réalité que celle-ci ,la seule personne que je devais sauver était moi et de toute évidence je n'y suis pas arriver.

Maintenant avec du recule et du travail sur moi je comprend d'ou me viens cette peur affreuse,la première femme qui devait m'aimer me protèger n'a pas voulus ou elle ne pouvait me garder alors elle m'a donné (quel drôle de mot donner son enfant) en adoption.Là aussi j'ai joué les forte en disant que cela me faissait rien,mensonge je pense souvent a elle tout en me questionnant si ma vie aurait été différente si j'avais vécue près d'elle ? cette question restera toujours en suspend sans réponse .

Donc je vécue quelque temps en orphelinat et dans les années cinquantes il était très facile d'adopter car nous étions de nombreux petits bâtards,les religieuses étaient bien contentes quand un de nous partais.Nous étions placés devant de grandes vitrines et ont nous choisissais comme ont choisis un petit chien aujourd'hui. Je correspondais aux critères demandés : fille,bien potelée,cheuveux très frisés,et j'avais pour mission de guérir l'alcolisme de l'homme qui allait devenir mon père c'est de cette façon que je suis arrivée dans cette famille.J'ai très peu de souvenir de ma petite enfance si se n'est que les coups reçu afin de me dompter,je me souviens d'une fois particulièrement il y avait plein de visite a la maison donc beaucoup de bruits,je voulais parler,maman...maman... j'avais une fourchette dans les mains et assise a la table , elle arrivé a côté de moi et ma frappé si fort que les quatres fourchons ont percés ma cuisse et elle a criée de ne pas déranger les grands lorsqu'ils parlaient ensemblee.Je me suis levée de table toujours avec la fouchette planté dans ma cuisse ou s'écoulait sur mes collants quatres chemin de sang et je ne comprenais pas pourquoi,j'avais tellement honte mais ma mère prenait un certain plaisir a m'abbaisser devant un public.

La seule femme qui m'aimait vraiment était tellement belle,douce,toujours de bonne humeur sentait l'été,je me sentais tellement en sécurité auprès d'elle,j'aimais caresser ses mains si douce malgré une vie si dure envers elle,me faire bercer était comme flotter sur de douces vagues,dormir collé sur cette femme faissait dîsparaitre tout les méchants fantômes qui m'habitait,je t'aimais tellement ma douce grand-maman Caroline.

Puis un jour grand-mère est partie pour un monde qu'on dis meilleure,tu n'avais pas le droit de me laisser je n'avais que huit ans,j'avais encore besoin de toi,tu m'apprenais l'amour la douceur le pardon et la confiance,sans toi j'ai perdue tout mes repéres.Après tant d'années je me surprend a te pleurer encore ,je t'aime et j'aurais tellement de toi,ma grand-maman Caroline .